Responsable secteur dans l’ESS

Le responsable secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS) conçoit, propose et met en place un certain nombre de projets en adéquation avec les objectifs de sa mission. Grâce à une compréhension approfondie des besoins sociétaux et à des initiatives innovantes, il dirige des actions visant à améliorer la cohésion sociale et l’inclusion auprès des personnes qu’il accompagne. Il s’appuie sur une analyse territoriale pour identifier des besoins spécifiques et élaborer des stratégies efficaces.

Ce leader d’équipe est également chargé de la gestion financière, juridique et administrative de son entité. Il est responsable de l’élaboration du budget prévisionnel, de la recherche de financements et de la mise en conformité de ses projets avec les réglementations du secteur. En adoptant une approche inclusive, il assure la pérennité et l’efficacité des projets menés, tout en valorisant les principes de l’ESS tels que la solidarité et l’utilité sociale.

En outre, le Responsable secteur de l’ESS encadre et anime une équipe variée, pour promouvoir un environnement de travail inclusif et motivant. Il initie des partenariats stratégiques et s’implique dans la communication interne et externe pour maximiser l’impact des projets. Sa capacité à résoudre les conflits et à encourager la collaboration entre toutes les parties prenantes lui permet d’assurer la pérennité de ses initiatives.

• Réaliser des évaluations et analyses territoriales pour cerner les enjeux sociétaux locaux et identifier des opportunités d’action en lien avec sa mission.
• Développer des projets d’utilité sociale en réponse aux besoins identifiés.
• Élaborer et suivre le budget prévisionnel des projets en s’assurant de leur viabilité financière.
• Chercher et négocier des financements auprès de partenaires privés et publics pour soutenir les initiatives.
• Mettre en place des partenariats stratégiques avec d’autres organisations ou secteurs.
• Diriger et coordonner une équipe pluridisciplinaire et de bénévoles.
• Organiser et proposer des formations au sein de son entité.
• Promouvoir, à travers ses actions, les valeurs de l’économie sociale et solidaire.
• Gérer les actions de coordination interne ou externe.
• Assurer la mise en conformité des projets avec le cadre légal et réglementaire.
• Evaluer l’impact des projets pour les ajuster au besoin.
• Superviser la gestion comptable et administrative de son service.
• Résoudre les conflits au sein des équipes pour maintenir un environnement de travail serein.

La gestion de projet : La capacité à initier, planifier, exécuter, contrôler et clôturer des projets permet au responsable secteur de gérer efficacement ses initiatives en respectant les délais et les couts imposés. Il doit donc être capable de définir clairement ses objectifs, d’établir un calendrier réaliste, de manager efficacement ses équipes et de mettre en place des outils de suivi et d’évaluation cohérents.

L’expertise sectoriel : Pour pouvoir proposer des projets efficients et en cohérence avec sa mission, le responsable se doit de disposer d’une excellente connaissance de son secteur : mécanismes économiques et sociaux, cadres légaux et réglementaire ou encore acteurs clés.

Le leadership et la gestion d’équipe : Dans le cadre de sa mission, le responsable de secteur se doit de prendre des décisions fondées sur une vision claire, de promouvoir l’innovation et de faire preuve de résilience face aux défis. Il doit également être flexible face aux changements et engager son équipe à incarner, au quotidien, les valeurs de l’ESS.

La mobilisation de ressources : Les responsables de secteur doivent être capables de construire et de gérer des budgets prévisionnels, d’identifier précisément les besoins financiers et de rechercher activement des sources de financement adaptées (subventions, financements participatifs, partenariats public-privé, etc.).

L’écoresponsabilité : Conscient des enjeux climatiques actuels et à venir, le responsable de secteur veille à promouvoir des pratiques durables au sein des projets et des opérations, d’optimiser l’utilisation des ressources et de minimiser l’empreinte écologique de ses initiatives.

La gestion de conflit : Cette compétence se traduit par la capacité à identifier et à traiter les différends de manière proactive, avec pour objectif de parvenir à des solutions qui respectent les intérêts de toutes les parties impliquées. Une gestion équilibrée et réfléchie des tensions contribue à maintenir un climat de travail sain et collaboratif.

La communication : Que ce soit pour communiquer avec son équipe, négocier des budgets, défendre ses initiatives, ou les promouvoir, le responsable de secteur doit s’armer d’une excellente capacité de communication aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.

Le travail en équipe : Promouvoir un esprit d’équipe solide, dans un secteur où le succès repose sur la collaboration et l’engagement collectif, permet de valoriser les contributions de chacun, de faciliter le partage des connaissances et des compétences, et de créer un espace où tous les membres se sentent écoutés et respectés.

La communication numérique : Le responsable de secteur doit être en mesure de se saisir des différents outils qui sont à sa disposition pour entretenir une communication efficace avec son équipe, sa direction, ses partenaires et le public concerné par ses initiatives.

La maitrise des réseaux sociaux : La maitrise des réseaux sociaux et des plateformes de communication usuelles ou dédiées permet au responsable de secteur de faire la promotion de ses initiatives au plus grand nombre, de récupérer les retours des participants et d’analyser les besoins et les demandes au sein de la communauté.

La maitrise des outils bureautiques : La maîtrise des outils bureautiques, notamment la suite Office, est une compétence numérique indispensable qui permet notamment la création de budgets détaillés, la mise en forme des projets et initiatives et la préparation de présentations efficaces.

• Secteur de l’éducation populaire, de l’animation et des loisirs.
• Secteur du sport.
• Secteur de la santé.
• Secteur du service à la personne.
• Secteur de l’éducation et de la formation.
• Secteur de la culture.
• Secteur de l’insertion sociale et professionnelle.
• Secteur de l’économie circulaire.
• Secteur du service public et des administrations.

• Associations, fondations et ONG.
• Entreprises Sociales et Solidaires.
• Etablissements de l’économie sociale et solidaire.
• Mairies, collectivités territoriales ou organismes publics.
• Centres sociaux et culturels.
• Structures d’insertion.
• Etablissements scolaires.

• Contrat à Durée Indéterminée (CDI) : Contrat proposé pour un poste permanent au sein d’une entité pérenne.
• Contrat à Durée Déterminée (CDD) : Généralement proposé pour combler un manque de personnel ou répondre à un besoin de remplacement.

Licence pro Métiers de l’animation sociale, de l’éducation populaire et du sport

Licence en Sciences de l’Éducation, Sociologie, ou Médiation Culturelle.

Licence en Gestion des Organisations.

Licence en Économie Sociale et Solidaire (ESS)

DESJEPS (Diplôme d’État Supérieur de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport)

Master en Ingénierie de projets en éducation et formation

Master ou Diplôme Universitaire (DU) spécialisé dans la gestion des structures associatives.

Master en Médiation Culturelle

Master en Intervention et Développement Social

Master en Développement social, Politiques sociales et territoriales